Ce que j'appelle oubli

Dans un hypermarché de Lyon, un jeune homme de 25 ans est mort dans la réserve, près des boîtes de conserve et des bouteilles de lait, au son lointain de Chérie FM et à deux pas des badauds poussant leur caddie. Mais voilà, un mur les séparait, ou un rideau de plastique ; à cet endroit quatre hommes en noir, chargés de la sécurité, l’ont battu à mort, parce qu’il avait volé une cannette de bière.
Laurent Mauvignier, sidéré, s’empare immédiatement de ce drame et écrit un texte, incandescent, brut, comme une fine autopsie de la barbarie de l’espèce humaine.
« ce que le procureur a dit c’est qu’un homme ne doit pas mourir pour si peu il pourrait dire je vaux, je valais, une vie doit valoir un peu plus d’une bière, un pack de six ? de douze ? … non, tu crois ? c’est trop ? »
Gauthier Lefèvre confie ce texte fulgurant à Casey, rappeuse aux tonalités un peu rêches, hors normes, puissante dans son écriture, droite dans ses indignations personnelles. Ils en font une œuvre de théâtre qui vient comme un cri, dire la révolte au fond de soi.

> Le spectacle Ce que j'appelle oubli est présenté au Théâtre de Vénissieux

À vous de jouer !
 

Bord de scène

Un Bord de scène vous permettra de rencontrer les artistes à l'issue de la représentation.

Distribution

Texte : Laurent Mauvignier
Mise en scène : Gauthier Lefèvre
Interprétation : Casey
Scénographie : Lorine Baron
Création lumière : Pascal Noël

Production

Cie La Source et A Parte
Coproductions : La Machinerie – Théâtre de Vénissieux, La Nouvelle Manufacture de Saint-Quentin

Photo © Grégory Sacré