Info de dernière minute : la première partie de Yassine Belattar est annulée.

Avec ce nouvel album, Oxmo Puccino nous emmène en voyage. Pas n’importe lequel : une odyssée vers le genre de voie lactée qu’on ne trouve sur aucune carte.
L’échappée est belle, mais plus encore, vivifiante. Cette épopée interstellaire se fait sans vaisseau, mais au galop, sur un pur-sang de la lignée des mentors (À cheval sûr). Il nous fait toucher l’horizon pour mieux nous laisser rebondir dans la Slow Life, celle où l’on peut prendre un jacuzzi bouillonnant, parfumé aux plaisirs nostalgiques de l’égrégore d’une nuit d’été 1998, ou bien flâner sur la galaxie des Potos où il fait toujours bon se lover pour mieux se retrouver.
"La vie est une chance, le reste du mérite" déclame Oxmo Puccino dans Une Chance. Impérativement positif, il nous invite à vivre chaque moment dans leur importance.
Tour à tour conteur, rappeur et chanteur, l'icône du rap français n'a rien perdu de son flow et de sa verve. Au contraire : ses mots se conjuguent au présent du verbe partager.

A noter : Oxmo Puccino est le parrain de Bizarre !.

Eric Philippon et Pierre Payan sont deux des trois membres fondateurs du groupe La Tordue. Forts de nombreuses années d’une heureuse complicité, ces deux malicieux et ingénieux touche-à-tout se sont lancés dans la réjouissante aventure du ciné-concert jeune public.
Ils surprennent les spectateurs en donnant vie aux images, par une création musicale insolite, interprétant en direct leur propre bande son, à grand renfort d'instruments-jouets empruntés à leurs enfants (boîte à cui-cui, petit clavier bruiteur, pipeau à coulisse) mais aussi d’objets insolites détournés (sacs plastiques, feuilles de papier, casseroles, trouilloteuse...). Un joyeux bric-à-brac musical qui souligne à merveille l’humour des courts-métrages superbes, souvent désopilants et primés dans plusieurs festivals.

Courts-métrages :
La cigogne, de Klaus Morschheuser (Allemagne) ; Les trois boucs, de Heikki Prepula (Finlande) ; La grande migration, de Iouri Tcherenkov (France) ; Au bout du monde, de Konstantin Bronzit (France) ; Les oiseaux en cage ne peuvent pas voler, de Luis Briceno (France)

Brigitte Fontaine, Loïc Lantoine et Les Musiques à Ouïr : une scène explosive pour revisiter le répertoire décapant de cette libellule de la chanson française.
Elle fait une entrée d'arène, une entrée de Reine, une entrée de souveraine. Cocasse, moqueuse, sincère, contrôlant l'incontrôlable : « Je vous admire... ». Somptueuse robe blanche, ailes noires dans le dos qu'elle change en éventail, en ombrelle aux dentelles noires, avec gapette de cuir ou coiffure médiévale, allez savoir…
« Moi, je fais tout avec une certaine imperfection, ce qui me permet... »
Tout est dit. Elle se permet tout et le reste, fait rire, avec grimaces et déraillements voulus : « J'ai le plaisir de vous présenter... le spectacle le plus pourri du monde... » Ovation et rires. Tu parles ! C'est un drame musical instantané, loufoque, grave, génial.
Elle s'entoure d'un groupe au millipoil, Les Musiques à Ouïr, instrumentaire à tout faire : airs de foire, de complainte ou de rage, mené par Loïc Lantoine et Oriane Lacaille. Francis Marmande - Le Monde, décembre 2015

Nous pouvons nous approcher de l’autre par sa forme, mimer son énergie, découvrir les motifs de son action, être pris dans le tourbillon de ses agissements, ou encore le manipuler.
Nous pouvons coexister, nous pouvons observer.
Nous pouvons aussi chercher une chose commune et partager une même vision.

Dans un espace onirique, sept jongleurs tissent entre eux d’étonnantes relations. Ce peuple en prise avec lui-même se retrouve embarqué dans les mouvements d’un monde. L’espace se découpe en tranches, laisse des vides, cache un personnage, crache des balles, colore un vêtement, bouge...
Par agencement de situations, de poèmes chorégraphiques, de machineries mystérieuses, Dans les plis du paysage emporte le spectateur dans un voyage perceptif questionnant la vie avec les autres, un voyage qui lui donnerait le désir, physique, de rejoindre ce peuple qui joue et qui danse devant lui.

Soirée double et mixte, pour triturer les mots, les sons
Dérapage -verbal et musical- contrôlé... ou pas​
Histoires à dormir debout
Le tout dans une franche jubilation
C'est la soirée du Collectif Craie !

Juste des jeux Claire Rengade > Cheval des 3

Claire Rengade écrit des textes pour « entendre la parole à l’état sauvage et aller au monde pour parler de lui ». Accompagnée du Cheval des 3, « fanfare de chambre », elle signe une performance-concert à l’énergie renversante et communicative. Il sera question de super-héros aux pouvoirs incommensurables, dans une fuite en avant où s’entremêlent réel et virtuel. Des vies happées par les jeux vidéos puis éjectées dans une réalité plus prosaïque : du théâtre musical au bord du chaos !

SUR LA BOUCHE Slash/Gordon

Slash/Gordon est au croisement de la chanson et du théâtre dans une pâte bien à lui qui est décidément de la musique. Les quatre musiciens-acteurs tissent un joyeux et improbable univers, où les frontières des genres explosent, de l’opéra classique au jazz, des sonorités trad’ à la musique improvisée.
Pour cette création de “chansons sans rime ni virgule”, Slash/Gordon a demandé à Marion Aubert, Claire Rengade, Sébastien Joanniez, Charles Pennequin, Jacques Rebotier d’écrire sur “le temps”.
À goûter avec les oreilles, en lapant bien.

Pour en savoir plus sur le Collectif Craie ; visitez leur site.

Une caravane ne part jamais sans un musicien-poète.
Zyriab, jeune musicien-poète contraint à l’exil, fit un très long voyage, de caravanes en caravanes, d’oasis en caravansérails, de Bagdad à l’Andalousie.
Son chemin est le fil conducteur qui raconte l’itinérance, l’exil. 
Bab Assalam s’inspire des musiques et histoires des musiciens-poètes itinérants, qui suivaient les caravanes dans le désert arabique du Nedj. De Damas à Bagdad, de Médine à Riyad… plus loin encore, ils ont colporté au-delà de l’espace désertique et du temps, une culture musicale et spirituelle, rythmée par la marche des chameaux et le repos des caravanes.
Bab Assalam, composé de 4 musiciens, propose une lecture actuelle de ces musiques entêtantes, mêlant le grain de la guitare électrique et des sons électroniques au oud, aux chants, aux percussions, à la clarinette basse.
Tout au long de cette épopée musicale sont projetées des vidéos qui nous immergent dans ce désert : nous cheminons avec eux au milieu des étoiles.

Après le spectacle Rencontre en bord de scène avec l’équipe artistique.

Pour avoir plus d'infos sur la compagnie, visitez leur site

J'avais envie de parler à Georges et de lui raconter comment le monde a changé depuis qu'il est parti… Parler d'irrévérence aussi : y en a-t-il encore aujourd'hui ?
Au-delà du poète ciselant ses textes et ses mélodies, il y a un philosophe, un mec chez qui on se réfugie quand on n'a pas envie de suivre les religieux ou toute personne ayant un avis très arrêté sur les choses. Alexis HK

Plus qu’un spectacle de chanson, Alexis HK, avec la collaboration artistique de François Morel, propose une conversation théâtrale et musicale avec Brassens. Un dialogue sur les femmes, les vieux, les cons d’hier et d’aujourd’hui pour partager avec l’auditoire les liens intimes qu’on développe parfois avec certains grands artistes, comme de vrais amis qu’on n’a jamais rencontrés.
Cela, en arpentant le répertoire connu ou méconnu du grand poète (La femme d’Hector, Les trompettes de la renommée, La religieuse, La fessée…) avec toujours à l’esprit, une salutaire impertinence.

Pour avoir plus d'infos sur Alexis HK, visitez son site www.alexishk.com

À partir des musiques d’Érik Satie (Gymnopédies, Gnossiennes, Morceau en forme de poire, Parade), mais aussi de ses lettres, critiques et aphorismes, les musiciens du Collectif La Forge, des enseignants et des élèves de l’École de musique Jean-Wiener ainsi qu’un comédien, rendent hommage à l’excentricité du compositeur.
Une musique curieuse et décalée, une parade d’objets sonores aussi facétieux qu’incongrus (un bouteillophone, des machines à écrire, des sirènes...), des textes surréalistes : tel est l’univers d’Érik Satie, dont l’œuvre témoigne d’une réflexion originale et résolument moderne sur la musique. 

Ce concert s’inscrit dans la programmation des Musicianes de l’École de musique Jean-Wiener : installations, concerts, ateliers et animations forment des rencontres musicales du 5 au 12 février. Cette 8e édition sera placée sous le signe du Cabinet de curiosités.
 

Dès 18h30 : Exposition d’objets sonores interactifs.
Anatole Buttin proposera, dans l’esprit du cabinet de curiosités, d’étonnantes et ingénieuses « boîtes à sons et à lumières ».

À 19h : Petite histoire
Florent Vernay, directeur de l’École de musique Jean-Wiener, évoquera l’univers d’Érik Satie, compositeur original et avant-gardiste.

Pour en savoir plus sur le Collectif La Forge, visitez leur site http://www.laforgecir.com/
Et pour l'École de musique Jean-Wiener ici

« Tu ne vas pas mettre ta parole dans la bouche qui ne te regarde pas », écrit Tarkos. Sauf si elle en vaut la peine, répond Chloé. Sauf si cette parole est aussi sacrée qu'une montagne. Alors, il faut la saisir et la répandre. 

Chloé Bégou, entourée des musiciens-comédiens de la Colonie Bakakaï, prend la parole de Tarkos, la mâche, la mastique. Dans sa bouche haute et fine, cette parole devient bouillie d'or, velouté sucré-salé. On rit, on est pris à la gorge. 
Elle parle pour l'absent, pour le monde, pour faire rempart contre le sentiment. Elle énumère le corps, de la fleur à la méduse, elle dissèque les choses, de la voiture à la théière. 
Elle parle pour conjurer le sort, éviter de tomber dans le trou de la passoire. Elle nous emmène sur les chemins escarpés de l’imaginaire : nous retrouverons des amis (votre voiture, le voisin d’à côté ou votre peur de la mort), nous vivrons de folles excursions et finirons par nous dire que finalement, « on n’est pas malheureux, on mange ».

Au Théâtre de la Renaissance - Oullins (ici)

L’avantage avec Claire Diterzi c’est qu’elle crée en bousculant la musique. 69 B.P.M., est un projet total hors norme mêlant vidéo, dessin, photo-montage, musique et texte et dont l’onde de choc se répercute de l’infiniment petit son à sa grande théâtralisation. Cette dernière création libère la juste mesure d’une énergie jubilatoire. L’heure est au coup de poing !
Dans un environnement sonore neuf (et composé en grande partie sur les textes endiablés du dramaturge argentin Rodrigo García), plus rock que pop, miné de tubes explosifs, on retrouve le cœur battant et intime de la chanteuse, mais en plus fort : ça cogne, ça claque, ça tonne, ça hurle, ça pulse, ça groove. 

Plus théâtrale et piquante que jamais, douée d’une écriture révélatrice d’une profondeur de champ/chant, elle nous embarque dans une atmosphère qui passe du rock à l’ecclésiastique, d’un rythme Hip-hop à un dégradé de new-wave. De plus en plus ovni, de plus en plus géniale. Et tellement drôle. 
TTT  - Télérama - SORTIR 

Pour plus d'infos sur Claire Diterzi, visitez son site www.claire-diterzi.fr