Cette saison, la Cie Transports en Commun, en résidence à La Machinerie, ajoute un nouveau spectacle au répertoire de ses Petites Mythologies : Katell (on the floor). Léa Menahem a passé commande à l'auteur Théophile Dubus pour une pièce de 30 minutes autour de la thématique du bal.
Le bal, c'est le moment crucial, charnière, emblématique, dont sont fait la plupart de nos contes et de nos légendes. Moment de fête et de joie où l'on peut s'attendre à toutes les surprises.
C'est la première Petite Mythologie qui sera écrite pour quatre interprètes. La Cie sera en résidence de création à la Machinerie – Théâtre de Vénissieux entre septembre et décembre 2024. Cette nouvelle petite forme sillonnera le territoire de Vénissieux du mois de janvier au mois d’avril.

Katell (on the floor) 
Il y a le bus et l'abribus, la météo (toujours la même), les cours, la prof principale et ses questions sur l'avenir ... Et puis un jour, il y a une fête. Et là, d'un coup, entre la nuit, l'énergie, les rires, les musiques, le boom-boom et les danses, là, enfin : il se passe quelque chose. Cette pièce est inspirée de la légende bretonne Katell Kollet (ce qui en breton signifie Catherine la perdue). Cette jeune fille qui fut emportée par le diable en raison de sa folle passion pour les plaisirs de la fête.

Dans les structures partenaires du territoire :

• Jeudi 23 janvier – 18h Maison du projet – Vénissieux
• Vendredi 7 février – 19h Centre social Parilly
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• Ouvert à tous·tes sur réservation
  rp3@lamachinerie-venissieux.fr
  
  Dans la limite des places disponibles chez les partenaires
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• En partenariat avec la Maison du projet – Vénissieux, le Centre social Parilly et l'IEAJA

Le public est venu assister à un concert autour de l'œuvre phare de Prokofiev : Cendrillon. 
Nardimou et Maurice, nos deux clowns, sont eux aussi venus et ils comptent bien s'incruster sur scène pour nous raconter leur version de cette histoire.
Et c'est ainsi, qu'un jour, la musique de Prokofiev rencontra la langue et l'univers des clowns.  
Des Cendrillons, il en existe des centaines de versions dans le monde entier et beaucoup d'entre elles sont bien éloignées de celles de Disney. C'est en mélangeant toutes ces versions, que celle de ce duo de clowns est née. La compagnie continue donc son exploration de l'adaptation des contes au théâtre. 
Léa Menahem (Nardimou) et Jimmy Marais (Maurice), les deux acteur·rice·s-clowns, créent cette nouvelle pièce, en exclusivité pour La Machinerie !

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Pour ce Temps fort clown, nous avons choisi de représenter La petite (sirène), spectacle emblématique de la figure de clown qu’incarne si magnifiquement Léa Menahem.

Nardimou (c'est le clown qui est entré avec le public) écoute l’histoire de la petite sirène racontée par Andersen lui-même. « C’est pas ça ! ». Elle connaît bien cette histoire et elle va la raconter, elle ! « Et mieux ! ». Elle jette l’ancre sur le plateau, ouvre son chariot ambulant et déballe tout. De tiroirs en tiroirs, Nardimou se métamorphose, incarnant diverses figures de son histoire, qui ressemblent, à s’y casser le nez, à ceux du conte légendaire.

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Olivier Martin-Salvan et Pierre Guillois rêvaient, après 14 ans de complicité, de partir sur un duo. Clowns sans en être, s’inspirant davantage du slapstick anglo-saxon, ils voulaient que ce projet leur permette d’atteindre tous les publics.
Lors de la première répétition, ils ont commencé à écrire sur des cartons pour figurer les accessoires et décors qu’ils imaginaient pour une histoire qui soudain s’ouvrait sur d’infinis possibles grâce à ce procédé connu depuis la nuit des temps.
Ainsi, ils ont écrit l’absurde voyage d’un homme qui ne bouge pas mais qui pourtant traverse l’Europe grâce à son complice qui fait défiler derrière lui les paysages et les personnages rencontrés le long de la route.
Le spectacle tire sa saveur du contraste entre les deux comédiens, l’un, acteur immobile mais voyageur, virtuose d’un langage non répertorié ; avec l’agitation pathétique de l’autre comédien, préposé aux décors, survolté, dont l’énergie désespérée est le salut.
Brillantissime !

Séance Complète - Liste d'attente ouverte
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Edmond Dantès, jeune marin de 19 ans, débarque à Marseille pour s'y fiancer le lendemain avec la belle Catalane Mercédès.
Trahi par des « amis » jaloux, il est dénoncé comme conspirateur bonapartiste et enfermé dans une geôle du château d'If, au large de Marseille. Après 14 ans d'emprisonnement, il réussit à s'évader et entreprend alors de se venger méthodiquement de ceux qui l'ont accusé à tort...
En 1844, Dumas entamait la publication du roman feuilleton Le Comte de Monte-Cristo demeuré mythique.
Avec grand talent, le conteur Nicolas Bonneau, la musicienne et comédienne Fanny Chériaux et le guitariste Mathias Castagné revisitent ce monument sur le mode d'un palpitant polar radiophonique à regarder, mêlant satire sociale, vengeance, aventure et élans romanesques, dans lequel les spectateur·rice·s succombent avec le héros aux jouissances sans limite de la vengeance.
Ce récit est un pur moment de bonheur : la force des mots et de la musique nous plonge dans l’histoire originale modernisée.

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Une nichée prend son envol pour la première fois. Tous ces joyeux oiseaux se rejoignent dans les airs, sauf un seul qui tombe. Le petit n’a pas d’aile, son duvet originel lui a produit une généreuse colonie de poils. Alors que la fratrie part sans se retourner, à la conquête du monde aérien, Oodaaq, après quelques tentatives infructueuses, va se résoudre à conquérir le monde par la voie terrestre. Il sera confronté à de nombreuses épreuves et obstacles qui jalonneront son parcours. Il en sortira grandi, transformé par les rencontres qu’il fera, heureux de ses découvertes.
Au cœur d’un castelet étonnant, nous serons Sur les pas d’Oodaaq, au plus près de ce petit oiseau sans plumes, qui fera de sa différence une curiosité joyeuse, une force. 

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Paillette est une petite fille, une femme, un être libre, vivant et joyeux.
La grosse Sirène, soutien sans faille, Chimère de son enfance,
Va l’accompagner sur le chemin tortueux de la résilience.
Les images sont légères, pleines d’humour et invraisemblables,
Comme un rêve.
Ce qu’elles racontent est violent, injuste et invraisemblable.
Trou témoigne du parcours d’une femme, victime d’un viol, vers la résilience.
Il s’articule autour des compositions de Mathilde Paillette. De la chanson mignonne et innocente, au rap incisif et percutant, la textualité des morceaux occupe la première place.
La musicalité est un support à la traversée organique et vocale des deux comédiennes, militantes émotionnelles, armées de micros, d’une guitare, d’écailles et de paillettes, elles sont prêtes à transformer les sanglots en feux d’artifices et à faire la fête aux émotions. Et si on le faisait ensemble, ce chemin de réparation ? Rappeler qu’un NON est un NON et continuer aussi de pouvoir dire OUI.

[ Trigger Warning : ce spectacle fait référence à des violences sexuelles et peut heurter la sensibilité des personnes concernées. ]

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POUR ALLER PLUS LOIN - BIBLIOGRAPHIE

• NON c’est NON, de Irène Zeilinger
• Les couilles sur la table, tiré du podcast de Victoire Tuaillon
• Tant pis pour l’amour, de Sophie Lambda
• Ils abusent grave, de Erell Hannah (Auteure), Fred Cham (Illustration)
• Les Culottées, de Pénélope Bagieu
• A propos d’amour, Sororité ou encore La Volonté de changer. Les hommes, la masculinité et l’amour, de Bell Hooks
• Le Mythe de la Virilité, de Olivia Gazalé
• Le Livre noir des violences sexuelles et Violences sexuelles : les 40 questions-réponses incontournables, de Muriel Salmona
• Touchées, de Quentin Zuttion
• Odile et les crocodiles, de Chantal Montellier
• Bobigny 1971, de Marie Gloris Bardiaux-Vaïente
• Les crocodiles, de Thomas Mathieu
• Balance ta bulle, de Diane Noomin
• Clémence en colère, de Mirion Malle
• L’histoire d’une huître, de Cualli Carnago
• Toutes les bandes-dessinées de Liv Stromquist

À la suite d’une guerre de succession sanglante, Abraha Pokou doit fuir avec ses partisans le royaume d'Ashanti (actuel Ghana).
Après un périple de cinq ans, de près de 1 500 kilomètres parcourus à pied dans des forêts et au travers de fleuves, les Baoulés mettent fin à leur exode en fondant l'actuel village de Bouaké, berceau de la nation ivoirienne.
Stratège et autoritaire, Abraha Pokou affronte tous les dangers, écrasant par son intelligence ceux qui contestent son autorité. Elle fera tous les sacrifices, y compris celui de son propre enfant, pour la survie de son peuple.
Sorcière et magicienne, on la soupçonne de faire appel aux esprits pour arriver à ses fins. Tout à la fois déesse et humaine, actuelle et mythologique, la destinée de la Reine Pokou marque anciennes et nouvelles générations.
Pour donner vie à Reine Pokou, trois femmes d’âges différents, chanteuses et danseuses, racontent avec une puissance lumineuse le périple d’Abraha Pokou et de son peuple.

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« Tu es comédien·ne, tu rêves de faire du cinéma, tu galères un peu, et un jour, tu reçois une proposition pour le rôle de tes rêves. Le réalisateur, c’est Roman Polanski. Tu fais quoi ? »

Alors que #MeToo libère des milliers de témoignages et que les artistes tombent sous les accusations d’agression sexuelle, que faire de cette question : Faut-il séparer l’homme de l’artiste ? Que faire des œuvres de Marilyn Manson, de Jean Claude Brisseau, de Jean Fabre ou de Claude Lévêque ?

Le metteur en scène Étienne Gaudillère, fidèle à son exploration de la scène médiatique et cinématographique, a conçu un spectacle avec la journaliste Giulia Foïs, animatrice de l’émission féministe En marge sur France Inter et autrice du récit autobiographique Je suis une sur deux.

En touchant à la sphère intime autant qu’à la sphère publique, cette création s’impose comme un laboratoire artistique et médiatique qui redessine les contours de notre histoire de l’art en délogeant les « grands hommes » de leur piédestal.

[ Trigger Warning : ce spectacle fait référence à des violences sexuelles et sexistes et peut heurter la sensibilité des personnes concernées. ]

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Matthieu et Rémy sont illusionnistes. Et sans vraiment se poser de questions ils font apparaître, disparaître, ils téléportent, ils transforment. Mais pourquoi ? Où ça va quand ça disparaît ? Est-ce que ça disparaît vraiment ? Et si c'est le magicien qui fait disparaître les choses, c'est aussi lui qui fait disparaître les forêts ? Et où a donc disparu ma chaussette ?
Si l’un des magiciens pense que les choses disparaissent vraiment, l’autre se dit qu’elles sont juste cachées. Mais les dinosaures sont cachés où ? Dans un double fond ?
Un spectacle joyeux qui explique (un tout petit peu) ce que signifie, en magie, disparaître. Il propose à toustes de réfléchir sur la disparition des objets et sur notre capacité à croire (ou pas) en ce que la magie peut faire. Mystère et boule de gomme !

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