Elles sont neuf. Elles sont belles. Figures mythiques des arts et des sciences, elles furent notre inspiration. Voici les Muses !
Seulement, il n'y en a que deux sur les neuf qui ont répondu à l'appel et pas forcément de gaieté de cœur : Thalie, la Comédie et Melpomène, la Tragédie...
Et les voilà projetées au cœur d'une arène où se déploie toute une cavalerie d'effets de son et de lumière, obéissant à la voix d’un Maître Loyal invisible misant sur leur comeback.
Nos deux vieilles muses vont devoir se démener dans cette machine, se montrer superbes, quelle que soit la tâche artistique à effectuer avec un seul but : sauver le monde grâce à l'art !
Il y aura des rencontres audacieuses, de la poésie dans un numéro de plongeon, de l’humour beaucoup. Il y aura un joyeux bazar et un certain talent pour la comédie musicale, comme toujours avec Les Gentils (souvenez-vous de Les (pas tant) petits caraoquets).
Mesdames, messieurs, préparez-vous à vous faire souffler gaiement dans les bronches !

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Vivante et pleine de curiosité pour le monde, Perséphone est au seuil de l’adolescence lorsqu'elle tombe dans le royaume souterrain des Enfers, laissant sa mère – la déesse Déméter – dans le plus grand chagrin. Elle apprend au fil d'une aventure aussi effrayante qu'excitante, à surmonter les épreuves que le destin sème sur son chemin. Elle grandit et découvre qu’elle peut bousculer l’ordre des choses…
Après Le bleu des arbres, le trio Nouk's a choisi de s’immerger dans la mythologie grecque pour sa force onirique, à mi-chemin entre le rêve et l’histoire, ses créatures fantastiques, métaphoriques et intemporelles qui sondent la psyché humaine dans toute sa complexité.
Les 4 artistes mêlent leurs univers sur scène pour raconter cette histoire pleine de rebondissements. L'aventure se tisse au fil des compositions musicales tantôt énergiques ou contemplatives, de textes poétiques, et d’un écran où se succèdent avec habileté les illustrations de Quentin Lugnier et manipulations d’objets.

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Loïse est une fillette vivant dans les années 1920. Vive et imaginative, elle commet des sottises (voire de grosses bêtises), s'oppose insolemment et s'emporte dans des accès de rage. Ses parents sont inquiets et très soucieux de l'image de la famille. Ils ont beau sévir, les remontrances, menaces et punitions ne semblent pas avoir d'effet durable.
Ils s'adressent à un médecin vanté dans les journaux, le Dr. Spongiak, qui prétend pouvoir mettre leur fille rapidement sur les bons rails.
Qui est ce Dr. Spongiak auréolé de succès miraculeux ? Un docteur en médecine avant-gardiste ? Un charlatan doué et fantaisiste ?

On se souvient de Mange tes ronces, le magnifique précédent spectacle de cette Cie accueillie à Vénissieux. Pour La méthode du Dr. Spongiak, le dispositif scénique, entre projections d’ombres colorées, petits films d’animation, jeu des comédien·ne·s et du musicien, sera toujours manipulé à vue, donnant à voir comment l’histoire de Loïse se fabrique : que va-t-il lui arriver ?

1953 : vers la fin novembre dans le sud-ouest de l’Irlande, la jeune Aïleen O’Leary disparaît. 60 ans plus tard, Marc, ethnologue spécialiste des hystéries collectives, retrouve son carnet intime et soupçonne un lynchage sur fond de chasse aux sorcières.
2 Soeurs est un thriller-enquête où s’enchâssent dans la peau d’un seul comédien les témoignages des protagonistes de l’histoire. À l’aide de boucles sonores créées en direct, la fiction est troublée par l’intervention de personnes extérieures au récit, venant brouiller les frontières entre théâtre et réel. Conteur hors pair, accompagné de son violon, Marien Tillet nous fait frissonner de plaisir dans ce conte, à la manière d’une histoire de fantômes qu’on se raconterait autour du feu…

Un thriller où l'on verra que la folie et la peur sont deux soeurs qui aiment se côtoyer, qu’un journal intime n'est pas fait pour être lu et que le spectateur est une sorcière comme les autres.

C'est l'histoire de Job, petit extraterrestre introverti et bizarre, venu de la planète Wodod, perdu sur terre et cherchant à rentrer chez lui. Personne ne sait depuis combien de temps il est là. C'est un accident de vaisseau qui l'a fait s'échouer chez nous.
Cet être, on ne sait pas qui il est car il ne parle pas notre langue. Il communique mais on devine vite qu'on ne le comprendra pas vraiment. Il est seul et visiblement il ne compte que sur lui-même pour repartir d'où il vient. Mais comment faire ? Il devra répondre par lui-même à cette question. En s’appropriant les déchets des humains, entassés par centaines, il répare son appareil : le B 612, unique moyen de rentrer.

Entre pas de danse, manipulations d'objets et poésie clownesque, Rafael Smadja crée un personnage attachant qu'on a peine à voir partir. Wodod est un pied de nez poétique pour ceux qui pensent encore que les extraterrestres n'existent pas.

À la suite de l’hospitalisation de sa mère, Lou, 14 ans, se retrouve seule à la maison.
Sa solitude prend un tour critique le jour où un incendie se déclare dans l’usine chimique toute proche et que la ville est confinée.
À sa porte défile tout un monde adulte, saisi de panique : un policier débordé par sa mission sanitaire, une tante réactionnaire, un duo d’illuminés persuadés que l’Apocalypse a commencé.
Effet de sa détresse ou des fumées toxiques, Lou voit surgir des personnages de son enfance, méconnaissables et incontrôlables : une Mary Poppins écoterroriste, un Bob l’Éponge consumériste.
Lou et ses ami·e·s, décidé·e·s à ne pas subir la catastrophe industrielle, discutent en ligne et se cherchent un mode d’action commune. Pour les aider, elle mettra à contribution tous ses visiteurs, tentant d’allier les puissances du réel à celles de l’imagination.
Feu ! plonge avec beaucoup d’humour dans l’univers des adolescent·e·s, à la fois anxieux et encore magique, entre enfance et monde des adultes.

Années 1930, Oklahoma.
Tom Joad est libéré de la prison où il était incarcéré suite à un homicide involontaire. Il retourne à la ferme familiale mais une mauvaise surprise l’attend : la ferme a été saisie par une banque et sa famille, totalement ruinée, est sur le départ. Elle s’apprête à partir en Californie, avec l’espoir de trouver un emploi et vivre dignement. La famille Joad entame un long périple sur la route 66, à travers les grandes plaines de l’ouest, en direction d’une Californie  mythifiée. Le voyage est rude. La dislocation de la famille commence.

Les Raisins de la Colère, roman majeur du XXe siècle, est une oeuvre épique qui décrypte avec une précision quasi clinique les rapports sociaux, dénonce les injustices, la violence faite aux plus déshérité·e·s, victimes du progrès  mécanique, « avalé·e·s » par les propriétaires terriens qui, sans scrupules, chassent et humilient les paysans,  s’approprient leurs terres. Une écriture magnifique qui résonne encore aujourd’hui.

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La Cie Transports en Commun nous invite à une soirée de Mythologies. Elle présentera trois courts spectacles, chacun s’inspirant d’un mythe, d’un conte, d’une légende ou d’un de ces grands récits collectifs qui font notre culture commune, transposés dans notre monde contemporain.

Eden Blues (auteur : Philippe Delaigue)
Une conférence facétieuse, mais fidèle, pour raconter la célèbre histoire d’Adam et Ève : l’histoire de notre Paradis, de notre innocence, de notre faute, et de notre malheur (mais sont-ils vraiment les nôtres ?). Raconter  encore cette histoire pour nous moquer, sûrement, et — pourquoi pas — nous alléger un peu.

Nuit d'été (autrice : Magali Mougel)
Au bord d’un lac, une bande d’amis s’est donnée rendez-vous. Il y a ceux qu’on attend frénétiquement, comme le très populaire Narcisse, et il y a celles qu’on n’attend pas : Iphis et Ianthé, un couple d’homosexuelles. Ces trois-là ont pourtant un point commun : un amour impossible. Lorsque l’un croise la route des deux autres, c’est la mort qui s’invite.

Aïko (autrice : Lydie Tamisier)
Un matin d'Avril, Aïko, 13 ans, voit arriver en cours de maths un garçon au charme subtil. Elle a le coup de foudre. Intimidée par le face-à-face, c’est par téléphone portable que sa parole adviendra. Mais l'histoire d'Aïko, ce n'est pas juste l'histoire d'un crush. C'est aussi l'histoire d'une fille à l'esprit affûté et bouillonnant. C'est l'histoire d'un corps qui ressent, qui exprime, qui existe, indubitablement.

⚠️ Ce spectacle est complet → Pas de liste d'attente

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Soulaymaan, jeune banlieusard, est aujourd’hui avocat.
Quand son frère Demba est abattu d'une balle dans le dos par un policier, Soulaymaan est convaincu que le policier qui a tiré sur son frère, jugé pour homicide volontaire, sera condamné. Tous les éléments du dossier indiquent que le représentant des forces de l'ordre a fait un usage excessif de la force et que Demba ne représentait aucune menace pour lui lorsqu'il a tiré ce coup de feu mortel.
Lors du procès en assises, Soulaymaan assiste impuissant à ce qu'il vit comme une parodie. Le juge qui préside la cour dirige le procès de façon tout à fait partiale : il ménage le policier et ses collègues qui cherchent à le couvrir.
Lorsque ce dernier est acquitté, quelque chose se brise en Soulaymaan. Il réalise qu'aux yeux des institutions de ce pays, toutes les vies ne se valent pas et qu'il existe bien deux poids, deux mesures.
Après À vif, Kery James nous livre un nouveau récit brûlant.

Des bottes multicolores, un accordéon, des feuilles rougeoyantes, une flûte et un saxophone, des valises, une forêt imaginaire et... un écran illuminé. La mise en scène met en situation trois artistes au milieu de ces objets, dans leurs savoir-faire de musiciennes, de comédiennes et de baroudeuses ! Soufflant une musique originale qui ose, qui remonte ses manches et s’enhardit avec les images, elles jouent à faire vivre au jeune public chaque petit film muet dont l’aventure et la rencontre sont l’essence créatrice.
Qui a pris le risque de s’éloigner dans la forêt, avec le ciel bleu en pointillé ? Qui a suivi son grand-père pour découvrir le goût des mirabelles ?
Parce qu’on a tou·te·s vécu un événement avec force et intensité et qu’il est toujours relié à une véritable rencontre, l’aventure est en chacun de nous.
Les péripéties, les équipées que vivent les personnages des films, sont prolongées par le jeu des artistes sur scène, faisant lien avec le public.