Icare, 4 ans, habite une ville qui effraie son père : les rues, le tram, le parc, les autres enfants, tout lui semble démesuré et dangereux pour son fils. Il a tellement peur qu’il tombe, qu’il se fasse mal… Alors Icare vit sous haute protection : combinaison, gants, casque… Le père aime son fils et le protège.
Un jour à l’école, un copain demande à Icare s’il est cap de sauter du muret. Parce qu’il a en tête les innombrables recommandations de son père, il n’ose pas faire le grand saut. Le soir venu, il raconte à son père les moqueries de ses camarades. Et petit à petit, Icare se rend compte qu’il n’est cap de rien. Il décide alors de grandir, de prendre enfin des risques, malgré les interdictions de son père.
Dès le lendemain, il osera, il sautera. C’est à partir de cet instant que sa vie va basculer…
Dans sa quête, dans son aventure, Icare aura le courage de ses désirs : c’est en chutant qu’il apprendra à grandir.
Son père comprendra alors que protéger son fils c’est aussi le laisser voler de ses propres ailes.

ICARE - Teaser from guillaume barbot on Vimeo.

Un bar à Hamelin, lieu de la célèbre légende du joueur de flûte. Niko, serveur misanthrope effrayé par ce qui vient de l’extérieur, voit arriver de nulle part Dan qui cherche le repos. Dan est un homme étrange, un homme-orchestre fatigué par sa longue errance à travers le monde, un homme déçu par les hommes qui n’ont cessé de profiter de ses services sans le rétribuer et encore moins le remercier.

Interprétés par Nikolaus Holz et Denis Lavant, les deux personnages clownesques de Mister Tambourine Man évoluent dans un monde précaire qu’un mot ou une note de musique peut faire vaciller. L’un récite des poèmes, entonne des chansons de quat’sous en s’accompagnant d’un tas d’instruments, l’autre jongle avec tout ce qu’il trouve, fait virevolter son plateau, ses verres et ses bouteilles, escalade, se fracasse, recommence : un duo aussi brinquebalant qu’explosif. Ces deux hommes, aux rêves si différents, cherchent finalement tous deux l’humanité, l’amour et l’autre. C’est bouleversant et magnifique !

Bagarre Générale, ce sont des gladiateurs qui jouent une tragédie grecque en opéra rock.
C’est une histoire épique, grandiose, tragique, qui claque, qui surchauffe.
C’est un spectacle qui utilise tous les effets du théâtre, du cirque et du catch pour raconter, surprendre, déboulonner, faire s’affronter des allégories.
C’est un spectacle avec 15 catcheurs-performeur·euse·s-chanteur·euse·s et 4 musiciens, qui s’adresse aux tripes du spectateur, qui le fait se lever, hurler, huer, pleurer, rire à gorge déployée, trembler. Prenant le prétexte d’un tournoi de catch, Bagarre Générale aborde les thèmes de justice, d’oppression, de révolte et questionne particulièrement la légitimité de la violence dans les luttes sociales.
Avec des personnages tragiques et burlesques, des exploits acrobatiques, un déluge de mandales, un arbitre adoré du public et une grosse bande son qui déboîte, Bagarre Générale est choquant, mordant, totalement déjanté mais tellement réjouissant !
Prêts pour la castagne ?

Une mère, qui n'a plus rien à donner à manger à ses enfants car la guerre fait rage, laisse ses jumeaux de 9 ans, Claus et Lucas, chez leur grand-mère, une femme avare, violente et sale.
La guerre n'épargne pas le petit village dans lequel nos deux protagonistes échouent. Un village près de la forêt, de la frontière et d'un camp. Tous les habitants y souffrent et les comportements se détraquent, jusqu'à la cruauté, jusqu'à la monstruosité.
Les deux frères, pour survivre, vont alors entreprendre une étrange éducation. Chaque exercice, qu'ils s'imposent à eux-mêmes, sera consigné dans un grand cahier. Ces épreuves ont pour but de vaincre tout ce qui fait mal : la faim, la souffrance, la douleur, l’absence de tendresse…
Après Cataquiem et Le Mur, accueillis au Théâtre, passant des clowns aux monstres, Léa Menahem poursuit sa route artistique en mettant à nu des personnages décalés, effrayants, vidés de leur humanité jusqu’à la monstruosité.
La guerre est grande pourvoyeuse de monstres…

Le mensonge est l’histoire délicate d’une petite fille qui a menti un soir à table. En entrant dans sa chambre, elle retrouve son mensonge sous la forme d’un rond rouge. Le lendemain à son réveil, ce rond est encore là, insistant, ineffaçable. Le soir au coucher il est toujours là. Au fil des jours, ce rond va gonfler, se multiplier, envahir son espace, allant jusqu’à l’empêcher de bien respirer.
Nous suivons le point de vue de cette petite fille, nous plongeons dans son espace mental où un petit grain de sable va devenir une montagne.
De ce mensonge, on ne saura pas un traître mot. Ça se joue au corps à corps entre elle et lui, mais ça pourrait se jouer entre tous les menteur·euse·s et tous les mensonges du monde…
Dans une danse théâtralisée et un décor graphique, la chorégraphe nous emmène dans le monde de cette petite fille qui, ne sachant comment sortir de ce mensonge, laisse son corps parler. Les parents seront là pour l’accompagner.

Deux créatures sont entrées. On les interroge : Qui êtes‑vous ? D’où venez‑vous ?
Elles tentent de répondre. Maladroites. Drôles. On rit de leurs réponses.
Ces deux-là semblent venir d’un pays lointain. Mais peut‑être sont‑ils de la rue d’à côté. Ils disent s’appeler Jean‑Jacques et Monique, mais peut‑être s’appellent‑ils Pyrame et Thisbé, car l’histoire qu’ils racontent nous rappelle le mythe des deux amants babyloniens qui se parlèrent et s’aimèrent, un mur les séparant.
Ils ne savent rien, mais nous apprennent tout ; ils sont roublards, savent même tricher ; ils ont le regard délicat et la langue bien pendue, leurs mensonges forment une vérité indiscutable ; ils ne rêvent pas puisqu’ils sont le rêve ; ils sont les enfants d’un vieux monde.
Le clown est un univers dans lequel il navigue, tant bien que mal, toujours en décalage avec ceux qui l’observent.
Et c’est bien là toute la magie : deux clowns entrant en percussion avec notre monde. C’est jubilatoire !

Le 20 août 1977, un vaisseau spatial, appelé Voyageur, décolle pour l'espace interstellaire.
Voyageur emporte avec lui vers les étoiles un disque couvert d’or : notre message aux civilisations extra-terrestres.
Sur le disque, sont gravées 118 photographies prises sur la terre, des salutations en 55 langues, le chant d’une baleine à bosses, 27 musiques et des sons enregistrés sur notre planète. Et parmi les musiques gravées sur le disque en or, un enregistrement de 1927, une chanson blues de Blind Willie Johnson : Dark was the night. Blind Willie Johnson est mort de pneumonie à 40 ans, refusé à l'hôpital parce qu'il était noir, pauvre et aveugle.
Quand notre monde aura péri, bien après notre extinction, il restera encore cette trace de nous, dans l'immensité de l'univers, pour témoigner de la meilleure part de notre étrange et fascinante espèce : la voix et la musique de Blind Willie Johnson, filant à 16km/seconde parmi les galaxies.
C’est cette histoire qu’Emmanuel Meirieu, infatigable narrateur des épopées humaines, va nous conter.

À l’été 83, de nombreuses violences policières ont lieu dans le quartier des Minguettes à Vénissieux. Toumi Djaïdja, alors président de l’association SOS Avenir Minguettes, est victime de blessures graves.
Le 15 octobre 1983, 17 jeunes français·e·s entreprennent une longue marche pour l’égalité et contre le racisme qui les mènera de Marseille à Paris. 100 000 personnes les attendent à leur arrivée le 3 décembre.
Cet événement insuffle l’espoir d’une reconnaissance sociale pour les deuxièmes générations issues de l'immigration, qui pensent avoir enterré le racisme et trouvé leur légitimité sur le sol de France. Malheureusement, dans les mois qui suivent, la recrudescence des crimes racistes et des violences policières démentent cet espoir.
Après deux spectacles sur les poétiques de la décolonisation et les amnésies coloniales, dont Et le coeur fume encore, accueilli en novembre 21, la Cie Nova poursuit sa réflexion sur les identités françaises et nos transmissions mémorielles.

 ↓ ↓ ↓ [Spectacle en création - Images d'un précédent spectacle : Et le coeur fume encore)  ↓ ↓ ↓

Cette pièce est née du désir de l’auteur et du metteur en scène de travailler ensemble et d’évoquer cette période si particulière du collège. C’est une pièce pour trois comédien·ne·s, qui a pour sujet le harcèlement, l’humiliation et la stigmatisation de certain·e·s élèves, le regard des autres, collégien·ne·s, personnels de l’Éducation nationale, famille. Et l’impuissance parfois notoire du monde adulte à aider ces très jeunes gens. Et aussi l’ambivalence des réseaux sociaux : parfois d’un grand secours et parfois plongeant leurs usagers dans la violence et l’isolement.
Un chat, trouvé devant le collège, est le prétexte pour montrer comment s’enclenche la spirale des conflits. L’auteur et le metteur en scène ont enquêté auprès de nombreux collégien·ne·s, afin de recueillir leurs témoignages, leur vécu du harcèlement, leur difficulté parfois à prendre conscience de la violence subie, de la violence donnée. Un passage parfois compliqué entre l’enfance et l’âge adulte.

Pour des raisons indépendantes de notre volonté, le spectacle « A Huis Clos » - de Kery James qui devait avoir lieu au Théâtre de Vénissieux le Vendredi 28 avril 2023, est reporté le Vendredi 15 décembre 2023 à 20h.

• - Pour les spectateurs ayant acheté un billet auprès de notre billetterie :
  Vos billets restent valables pour cette nouvelle séance, il n’y a rien à faire si vous souhaitez garder vos billets pour ce spectacle.

Si vous n’êtes pas disponible, 2 possibilités s'offrent à vous :
1. Reporter vos billets sur un autre spectacle de cette saison : Retrouvez nos spectacles Ici
2. Demander le remboursement de vos places. En joignant un RIB au nom de la personne ayant passé la commande.    

Dans l'un ou l'autre des cas, nous vous invitions à nous envoyer un mail spécifiant votre choix aux deux adresses suivantes : resa@lamachinerie-venissieux.fr et compta@lamachinerie-venissieux.fr

Sans action de votre part d’ici le 1er mars 2023, vos places seront automatiquement reportées sur la nouvelle date.

- Pour les spectateurs ayant réservé via France Billet ou via le Pass Culture national :
Vous serez automatiquement remboursés, vos billets ne seront plus valables.

Les ventes sont désormais closes pour cet évènement et réouvriront dans la limite des places disponibles à l’ouverture de la saison 23/24.

Un jeune avocat. Un juge chevronné. Une prise d’otage. Un procès à huis clos.
Soulaymaan, jeune banlieusard, est aujourd’hui avocat. Quand son frère Demba est abattu d'une balle dans le dos par un policier, Soulaymaan est convaincu que le policier qui a tiré dans le dos de son frère, jugé pour homicide volontaire, sera condamné. Tous les éléments du dossier indiquent que le policier a fait un usage excessif de la force et que Demba ne représentait aucune menace pour lui lorsqu'il a tiré ce coup de feu mortel.
Lors du procès en assise, Soulaymaan assiste impuissant à ce qu'il vit comme une parodie. Le juge qui préside la cour dirige le procès de façon tout à fait partiale : il ménage le policier et ses collègues qui cherchent à le couvrir.
Lorsque le policier est acquitté, quelque chose se brise en Soulaymaan. Il réalise qu'aux yeux des institutions de ce pays, toutes les vies ne se valent pas et qu'il existe bien deux poids, deux mesures.
Après À vif, Kery James nous livre un nouveau récit brûlant.